(Im)pulsion d’Olivier Arseneault

Cette chorégraphie d’Olivier Arseneault a été présentée le 30 mars 2011 à Montreal dans le cadre de la 4e Biennale de Gigue Contemporaine. Le chorégraphe a choisi de travailler sur la pièce Télescope, de l’album du même nom à paraitre en 2011. Pour l’occasion, j’ai travaillé une introduction plus longue au Studio du chemin 4.

Crédits

  • Chorégraphe : Olivier Arseneault
  • Interprètes : Olivier Arseneault, Hugues Sarra-Bournet et Antoine Turmine
  • Répétitrice : Elisabeth Pelletier-Ouimet
  • Costume : Micheline Beaudoin

Musique

Composition et arrangement : Marc Maziade

  • Marc Maziade (banjo)
  • Robin Boulianne (violon, pieds)
  • Olivier Hébert (contrebasse)
  • Gabriel Godbout-Castonguay (Wurlitzer)
  • Jean-Francois Debellefeuille (Moog)

La démarche du chorégraphe

(Im)pulsion est une recherche qui ouvre le dialogue entre le mouvement acrobatique et la gigue dans un défi de virtuosité et d’agilité. Au fondement même de ces deux langages se trouve le rapport particulier et différent du contact avec le sol.

Le gigueur percute le sol avec une énergie suffisante pour en produire un son mais il sait aussi le caresser et le marteler pour pouvoir réagir au quart de tour – ou au quart de temps. Le gigueur quitte le sol 120 fois par minute, il est constamment appelé à voleter au-dessus de son instrument de percussion…

L’acrobate prend appui sur le sol comme il prend appui d’un plongeon, il y puise son énergie cinétique, son impulsion. C’est le point de départ et le point d’arrivée de son mouvement et l’une des rares limites qu’il ne peut dépasser… 

Comment laisser s’exprimer ces deux pulsions dans un seul corps, l’intérêt du rythme et la soif de la virevolte? Les contraintes que présentent l’amalgame de la gigue et l’acrobatie exposent un monde de possibilités. Et si l’acrobate réalisait le rythme intrinsèque de son mouvement? Et si le gigueur se laissait emporter par ses élans?